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LETTRE D’INFORMATION D’OCTOBRE

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Voici la première lettre d’information de la section Rugby du Sporting Club Privadois. Si l’information au jour le jour relative à notre club est essentiellement proposée sur notre site Internet (

Voici la première lettre d’information de la section Rugby du Sporting Club Privadois. Si l’information au jour le jour relative à notre club est essentiellement proposée sur notre site Internet (www.rugby-privas.fr  avec son pendant sur Facebook : www.facebook.com/SC.Privas.Rugby ), la lettre d’information prend de la distance avec l’évènement et cherche davantage à analyser, à éclairer des points importants de la vie de notre club dans la cité et dans son environnement rugbystique.

Dans cette lettre d’information, nous aborderons les points suivants :

 

Le projet du groupe senior

S’il fallait trouver un maitre mot pour qualifier la cohérence des actions du Président et de ses proches collaborateurs ce serait « formation ». Peu de joueurs nous ont quittés, nous avons réalisé un recrutement modeste, mais adapté à notre conception du jeu : du plaisir pour les joueurs, de l’expérience dans le paquet d’avant et de la vitesse et de l’habileté dans les lignes arrières. Les premiers matchs ont livré des résultats favorables. Nous voyons là, la confirmation du travail entamé la saison passée par Flo et Damien Fiard sur lequel La greffe Tony Gomas se développe de manière séduisante. Il faut souligner par-là l’effort significatif fait en direction de la formation et de l’entrainement des joueurs.

Aujourd’hui l’objectif affiché est la remontée en fédérale 3. Mais forts de notre expérience et des résultats décevants enregistrés par nos voisins, Véore et Le Teil, nous savons que la difficulté la plus grande n’est pas l’accession mais le maintien. D’où notre volonté de continuer d’investir à moyen terme dans les structures du club et dans la qualité du jeu d’un groupe : jeu collectif efficace mais aussi agréable, et séduisant pour le public, image positive d’une ville et des partenaires commerciaux, afin de parvenir à la stabilisation d’un club ardéchois au niveau national.

 

L’action auprès des jeunes

Auprès des jeunes, la cohérence de l’action autour de la formation prend également tout son sens. Elle se décline par la mutualisation des moyens et l’accent mis sur l’encadrement.

Il y avait jusqu’ici dans le milieu du rugby un esprit de clocher, une forme de patriotisme, qui faisait que chaque club, pour être d’ailleurs en conformité avec les directives fédérales d’alors, défendait « mordicus » son école de rugby et ses équipes minime, cadet et junior. Cette position, dans notre secteur, était devenue depuis longtemps intenable, spécialement avec les juniors. La faiblesse des effectifs nous avait contraints depuis longtemps à envisager des regroupements. Et d’ailleurs, les statuts fédéraux avaient évolué dans ce sens. Cet esprit nombriliste s’exprimait à l’encontre de l’intérêt des enfants qui pour progresser doivent pouvoir jouer dans de véritables compétitions, à 15 joueurs, et non dans des championnats squelettiques comme ce fut encore, hélas, le cas l’an dernier en junior. Cette saison, enfin, grâce à la fusion des écoles de rugby de Chomérac et Privas, le regroupement au niveau du CSAR de trois tranches d’âge – moins de 14, de 16 et de 18 ans – des jeunes de Lamastre, Saint-Sauveur, Le Cheylard , Chomérac et Privas les enfants peuvent se retrouver nombreux : deux équipes à quinze en moins de 14 ans, progresser à leur rythme et se confronter avec des partenaires de même niveau.

Grace à des efforts personnels de formation, grâce à l’investissement d’anciens joueurs, nous sommes en capacité de fournir un encadrement de qualité ? Oui, nous sommes fiers de la compétence des éducateurs issus des différents clubs dont les interventions sont coordonnées par Florent pour les moins de 16 et de 18 ans et par Julien pour les moins de 14 ans dans le cadre d’un projet de conception du jeu et de l’apprentissage commun que nous cherchons à améliorer. Nous développons pour eux des projets ambitieux, principalement pour le groupe des moins de 18 ans dont le potentiel doit permettre à ces jeunes de se réaliser en visant le championnat de France.

 

L’action à moyen terme

Nous avons ci-dessus évoqué l’investissement dans la formation clé de la progression à moyen terme. Toujours dans l’esprit de « former », une autre dimension mérite, maintenant, d’être soulignée : l’embauche par le club de Privas d’un « permanent » en la personne de Julien Teyssere.

Julien poursuit des études afin de passer le diplôme du BP JEPS qui atteste de la possession des compétences professionnelles indispensables à l’exercice du métier d’animateur, de moniteur, d’éducateur sportif. Dans le cadre de sa formation il interviendra pendant deux saisons, au sein du SC Privadois, dans l’accompagnement des moins de 14 ans, organisera, en collaboration avec tous les éducateurs le projet sportif de l’école de rugby et des moins de 14 ans, et en collaboration avec Florent Hilaire participera à la définition de celui concernant les moins de 16 et de 18 ans.

De plus, le projet de stages de formation pour les jeunes pendant les vacances deviendra réalité : un stage de trois jours pour les moins de 14, 16 et 18 ans est déjà prévu au cours des vacances de Toussaint. Enfin, sa disponibilité permettra de poursuivre l’action du club dans la ville sur le modèle de de celles, conjointes avec la MJC et le centre aéré, qui ont déjà eu lieu cet été. Des perspectives relatives à l’intervention dans le cadre de l’aménagement du temps scolaire sont encore à l’étude. C’est une avancée réelle sur l’axe du rôle social que doit tenir un club sportif dans sa ville.

Enfin, sa contribution sera appréciée dans la gestion administrative du club et dans le soutien à la formation des éducateurs. En la matière, le SCP effectue un effort financier important rendu possible par les aides de la région et grâce à des réductions de charges significatives. C’est un choix difficile et courageux qui a été fait.

 

Certes, on ne peut pas parler de professionnalisation, le mot serait excessif, mais c’est bien dans une voie nouvelle que nous nous engageons : compétence des entraineurs du groupe senior, mutualisation des moyens pour les jeunes, plus d’exigences dans la qualité et la mise en œuvre des contenus d’apprentissage offerts aux jeunes et une politique volontariste à moyen terme cohérente avec les ressources humaines et financières locales. Nous sommes persuadés que c’est la meilleure voie cohérente qui répond aux enjeux d’aujourd’hui.

 

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