SC Rugby Privas

AccueilActu/AgendaLe salut fraternel des Tripoteurs d’Olive aux...

Le salut fraternel des Tripoteurs d’Olive aux Pousseurs de Courge !…

Informations générales

 

Création des hommes qui s’inscrit dans leur histoire, à ce titre objet culturel authentique, le sport, avec ses installations et ses fonctions, est ce que les hommes en font. Des stades de sinistre mémoire : un certain « Vel d’Hiv » en 1942 ou des stades Argentins du temps des généraux aux stades multicolores et bruyant de la coupe d’Europe de foot. Sport, moyen d’expression d’un nationalisme exacerbé, outil d’asservissement des masses dans les pays totalitaires, ou d’éducation de formation et de promotion sociale, ou encore moyen de libération, entre autre de la femme.

Aujourd’hui des stades et des spectateurs en couleur, du bleu, du noir, du vert, du rouge, du blanc, du jaune, des stades vivants et joyeux, des enfants avec leurs parents, en dépit de débordements stupides, des supporters Irlandais rendant hommage à la police française. Et puis, des rencontres sportives au cours desquelles les joueurs « ont fait le job » : la vaillance de l’équipe Islandaise. On peut ne pas aimer le sport, on peut ne pas aimer le foot, on peut préférer le rugby, c’est vrai, c’est mieux, ou le tennis, le cyclisme, l’athlétisme. On peut déplorer l’aspect mercantile et superficiel. Pourtant, dans ces gigantesques théâtres, la dramaturgie a opéré. Des gens de culture, de langue différente ont vibré et fait plus que se côtoyer : ils se sont rencontrés.

Nous disions au tout début de la coupe d’Europe de foot : « oui nous soutenons l’équipe nationale, non pas par chauvinisme, mais parce que nous pensons que le pays a besoin d’une part de rêve dans un climat social lourd et de « déclinisme ambiant ». Nous sommes heureux d’avoir eu notre part de rêve, même si le contexte ne s’est pas amélioré : un « Brexit » ou un renforcement militaire en Europe de l’Est. Dans la joie et le dynamisme d’une réussite nous ne voyons que le verre à moitié plein. Le pays avait besoin de réussir un pari pour se remettre sur les rails. La victoire contre la Mannschaft est tout un symbole, même si de nombreux commentaires journalistiques étaient bien excessifs et déplacés : il n’y avait rien à venger. Retenons la leçon, dans tous les domaines, la réussite n’arrive pas seule : il faut la provoquer et oser. C’est ce que nous a, une fois de plus, démontré le sport et les Manchots Pousseurs de Courge opportunément rappelé.

  • Ville de Privas
  • Communauté de communes Privas Centre Ardèche
  • Conseil général de l'Ardèche
  • Comité Drôme Ardèche de Rugby
  • Fédération française de rugby
  • Ministère des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative